Marathon 16/100 : 35 km (Belfort – Altkirch)
Dernière journée en France. Avant de se diriger vers Bâle et d’éviter les trous comme dirait Joël.
Sensation d’une journée facile, où les cadeaux ont été nombreux.
D’abord la gentillesse des personnes de la piscine de Belfort hier était incroyable. J’ai l’impression qu’on connaissait tout le monde à la fin. On nous avait prêté maillots, lunettes de baignade. Nos portables ont été chargés et en prime nous avons pu assister à des matchs de tennis incroyables pour le dîner. Le club de la ville s’était installé à côté de notre campement qui a fait l’admiration des policiers municipaux.
Le temps était idéal et comme on avait enfin un rendez vous avec une journaliste, je me suis dépêché. Un petit café auprès de la jeune et souriante Marie au km 17 pour vérifier mes horaires. Surprise, avant même le café, j’étais sur une base d’une heure d’avance par rapport à d’habitude. Simplement parce que j’ai pris des grandes routes et que je me suis peu arrêté du coup pour les photos. Vous allez voir, ça se sent un peu.
Alors, je traîne un peu plus la seconde partie… Nous n’avons rendez-vous qu’à midi avec Caroline, la journaliste les nouvelles d’Alsace.
Je lis alors les journaux comme à mon habitude et là, bam ! L’étincelle…
Une coïncidence énorme vient souffler à mon âme : “dans les prochains jours, tu vas faire un détour de 60 km. Il faudra intégrer ces kms en plus dans les 6 jours qui viennent pour bien retrouver tes enfants le 4 juillet. Mais tu vas y arriver, parce que tu dois passer par cet endroit dont parle les journaux pour servir le message”.
Déjà depuis le matin j’ai dû voir 10 fois la plaque d’immatriculation “ES“. Les initiales des prénoms de mes enfants. Éléa et Simon. Et évidemment comme un encouragement par cette conjugaison du verbe “être”. Je le traduis par, il n’y a rien de spécial à faire. Juste à être ce que tu es. 1 chance toute les 676 voitures de voir cette combinaison ES.
Il y avait donc ce matin une aberration statistique manifeste, c’est ce que le psychiatre Jung si on veut ne pas paraître trop fou, appelle une synchronicité.
Dans mon cas, j’y suis attentif, parce que je sais depuis quelques années que c’est une des façons qu’à la vie d’essayer de te faire comprendre son message.
Alors l’article dans le journal, en le lisant, ça m’a frappé. D’un coup c’était clair. On me demande de changer le programme. Pour pousser l’Amour plus haut encore. Je ne sais pas comment mais ça passe par ce crochet de 60 km au milieu des Alpes Suisses. Peut-être pour juste demander au monde “comment intégrez vous la résonnance du mot “Amour ” en chacun de vous dans vos stratégies de recherche de la paix”.
Je ne vous dévoile pas tout sur cette destination pour des raisons pratiques mais je vous donne rendez-vous le vendredi à 12h pour un live exceptionnel sur Facebook. Ce sera en Suisse donc, ça va me coûter un bras, mais vous, moi, l’Amour lui-même et les enjeux de nos quotidiens je crois le valent bien.
PS : j’en profite pour vous partager un petit point financier approximatif de ces aventures. Parce que je crois que ça raconte des choses du projet également.
Depuis 2022, je pense avoir dépensé personnellement pour les projets de l’association autour de 12 000 € (hors nourriture). 2 films, 1 livre, cette nouvelle aventure. 5000 € pour le montage et la musique du second et beaucoup d’argent au fil de l’eau pour les activités, événements, supports à ces productions.
L’association a récolté 1200 à 1500 € de dons. Tout cela a été possible finalement parce que personnellement j’y crois mais aussi parce que vous avez très nombreux à y croire, à être enthousiaste, à offrir de vos compétences, de votre temps.
Un des exemples, c’est Joël qui a acheté un vélo à 1800 € entre autre pour garantir sa participation au projet.
Je vous raconte cela pour la gratitude pour ces dons.
Pour vous encourager aussi à suivre vos propres élans.
Également parce que je crois que la gratuité se marie très bien avec l’amour et que sans caricaturer bien entendu l’énergie qu’est l’argent (simple reflet des liens que nous entretenons et réciproquement sans doute) cela me paraît important de voir tout ce que nous parvenons à faire avec si peu.
Évidemment qu’il faut se méfier de toute pensée simpliste mais j’ai en tête en faisant pour moi ce bilan les milliards parfois dépensés pour des actions publiques dont les bilans m’interrogent.
A présent, j’espère vous aimez le chocolat, le gruyère et la montagne. C’est parti direction Bâle, plus précisément Seewen.
PS : Merci à tous de vos mots, de vos attentions, de qui vous êtes.
PPS : probablement plus de lives d’arrivée pour cause de restrictions d’internet durant la Suisse.
Mais que ça ne nous empêche pas d’avancer et de danser.
J’essaierais de publier les comptes-rendus. Peut-être avec l’accent.
PPPS : grand remerciement à Caroline Anfossi. Un bonheur de retrouver cette journaliste des Nouvelles d’Alsace, grande sportive, sociologue et d’une sublime sensibilité. Un grand moment de partage autour du projet et de la vie.
Si quelqu’un a ce journal, avec plaisir de voir l’article.
Antoine VERNIER, sociologue, vit à Angers dans une cabane sans eau et sans électricité.
En 2022, il court 23 marathons de suite jusqu’à Davos. De ce voyage, il réalise un documentaire « Et si on parlait d’amour !? » et en écrit un livre qui porte le même titre.