Mais ça n’se fait pas si facilement” Maître Gims vise le Firmament !
Rectificatif tout d’abord. Je suis arrivé au panneau de cette étape devant Joël, essentiellement parce que je lui ai donné rdv sur la D944 et que moi j’ai annoncé, devant vos yeux ébahis, mon incroyable victoire depuis une autre route d’accès au panneau. Ahahah !
Je fais un peu rapide le résumé pour ce soir.
Parce que nous avons eu la chance de bénéficier du talent de Davy qui a produit un résumé vidéo de la première étape.
Grand grand merci à lui. Sa société s’appelle : https://www.davideo-drone.fr/
J’ai produit un long descriptif sous cette vidéo. C’était une occasion de préciser encore une fois mon projet et ce qu’il n’est pas.
J’en ai profité aussi pour améliorer la mise en ligne de l’interview d’Anne-Cecile et Sébastien.
Sinon pour l’étape je dirais que j’étais encore dans l’incroyable journée d’hier. Elle s’est terminée par la rencontre de Charlotte, sa maman et ses enfants, les magnifiques Juliette et Martin. Merci pour les échanges qui m’ont amené à la chanson de maître Gims .
Et puis comme on ne voulait pas en rester là et qu’un généreux donateur nous a donné un peu plus tôt 50 € avant hier, on a finit de les dépenser en allant au cinéma voir : “un petit truc en plus”. On s’est demandé, est-ce que Jésus, ou un autre être éveillé, irait au cinéma avant d’essayer d’aller arrêter une guerre ?
Je dois ajouter ma voix au concert de louanges tellement mérité pour ce film.
Bravo Artus !!!
Comme va nous le dire Malika en sortant de la salle obscure : “La démonstration est faite que l’immense majorité d’entre nous est touchée par le coeur vivant de ces personnes dont on se détourne pourtant dans la vie. Il y a donc de l’espoir !”
Nous avons donc, une chose en amenant une autre, monté la tente sur une île au milieu de l’Yonne dans la nuit noire.
D’où la confusion, en se couchant à minuit, départ à 6h ou à 7h ?
A 6h, j’ai donc pris de l’avance et pour tout dire, pour un gars qui n’avait ni déjeuné, ni bu, faute d’être prévoyant, je m’en suis plutôt bien sorti.
Pas de bobos vraiment embêtants, le soleil était là et puis des paysages à l’aube revenant dont je pourrais vous parler des heures.
Pour tout vous dire, les nappes de blés, les coquelicots qui jaillissent comme des enfants fêtant les vacances, les routes dessinant un trait sur l’horizon, tout ça, en courant m’enivre de bonheur. Ce sont autant de belles rencontres auxquelles je voudrais donner la parole.
J’en suis presque à faire un effort en restant sur des routes bruyantes pour me rappeler qu’il y a aussi tout une partie de ce vivant, de cette beauté qui meure comme jamais, une partie plus sordide de la vie, de nous, que je crois important de garder en tête.
A ce titre, aujourd’hui, je ne peux pas dire que j’ai rencontré d’autres êtres humains qui m’ont fait vibrer.
J’ai vu des visages dans les bars qui portent des marques, des dos cassés, des pensées racistes témoignant de souffrances. Des parcours de vie qui me parlent moins.
Pour chacun de ces visages, dont les âmes me parlent moins, je me sens pourtant dans l’affection. Chacune de ces personnes j’en suis sûr jouent un rôle important dans ce monde. Elles me ramènent à définir les contours de mon propre visage. Et à en voir les marques.
A relativiser aussi “nos fautes” de simples êtres humains face à la complexité et en pensant à d’autres hommes puissants parce que nous sommes à genoux.
#Marcenay c’est l’étape de demain.
Ça sent gravement la musique… Vous allez voir.
PS : c’est un bonheur de lire vos participations, sous forme de commentaires. Merci aussi à ceux qui suivent cette aventure sans laisser de traces. Je vous ressens vous aussi.
Antoine VERNIER, sociologue, vit à Angers dans une cabane sans eau et sans électricité.
En 2022, il court 23 marathons de suite jusqu’à Davos. De ce voyage, il réalise un documentaire « Et si on parlait d’amour !? » et en écrit un livre qui porte le même titre.