Semons l'Amour

Marathon 73/100 : 42 km, (Istanbul – Güzelyali) dont la traversée du Bosphore en bateau

J’ai trouvé la solution.

Ou plus exactement, elle m’est apparue sur la route du jour. C’est la première photo que je vous partage.

Un avion toboggan !!! Mais oui mais c’est bien sûr.

Tout colle. C’est aussi simple que ça.

Joël qui a établi la première mouture du trajet me faisait passer par Antalya. On s’était dit, au pire, il y a un aéroport là-bas.

La dame hier dont le mari va être beaucoup plus chevelu, voire beau, revenait d’Antalya dont elle était enchantée. C’est ça le lien.

Les cheveux, ça ne me parlait pas 😅

Et ce ne sont pas les photos publicitaires d’Alain De loin aujourd’hui qui m’ont davantage convaincues.

La personne qui m’a adressée le message qui m’a remué hier, il fabrique les toboggans et Antalya est la capitale mondiale bien connue du toboggan.

D’ailleurs, il n’est pas impossible que j’emprunte le plus haut là-bas. Grâce à quoi, je vais traverser la mer jusqu’à Chypre et ensuite il y a un petit coucou qui m’attendra de l’autre côté de l’île pour rejoindre Tel Aviv.

Il me restera alors plus qu’à attendre la dernière partie du plan…

——-

Quelques détails pratiques pour valider le plan. Un peu de rigueur n’a jamais tué personne.

C’est important, pour être motivé par un chemin qu’il fasse sens, qu’il soit réaliste, ambitieux et beau. Même si finalement tout peut changer et tout changera tout le temps.

…A Antalya je fêterais le 89e marathon ainsi que mon probable triomphe au championnat du monde de toboggans dans un hôtel 12 étoiles.

Pour rejoindre Chypre, il faudra aller à Tasucu.

Je serai alors au 97e marathon. 88 millions de Turcs pleureront bien sûr mon départ.

Depuis le zodiaque piloté par Daniel Craig, je leur dirais “s’il vous faut un chef, alors couronner Yusuf (c’est le garçon qui a passé son temps hier avec moi à réfléchir à l’élaboration de ce plan. À la fin, alors que j’étais quand même dans mes petits souliers, vu qu’on n’avait pas encore la conclusion, il est venu me demander s’il pouvait prendre une photo avec moi. Parce que pour lui, j’étais pas du tout commun. Et comme mon frère dit toujours “il suffit que quelqu’un te montre qu’il croit en toi, et tu réaliseras alors les miracles auxquels tu ne croyais plus la seconde d’avant“).

En couronnant Yusuf, vous vous offrirez d’admirer quelqu’un qui vous ressemble. Vous pourrez chaque jour voir comme votre gentillesse donne sa saveur à vos vies”.

…A Chypre, 2 marathons m’attendront pour traverser l’île par ses montagnes et rejoindre la piste de décollage.

J’arriverais alors à Tel Aviv fort de mes 99 marathons et probablement avec les Ray Ban offertes par Daniel Craig. Il reste un humain émotif.

Sur ce tarmac, mes nouvelles lunettes seront à 70 km de Jérusalem. Et de Gaza aussi.

Et puis ce matin, j’ai donc un peu couru et il y avait un couple d’anciens angevins qui m’ont invité à déjeuner entre 8h et 9h. Dans l’appartement où ils séjournent en gardant les chats du propriétaire.

La scène se passe Km 8 après cette incroyable traversée du Bosphore. Ce bras entre 2 mers. Ou entre 2 continents qui ont voulu garder un espace pour que circule l’énergie.

John, on s’était rencontré dans le premier cercle de paroles pour homme que j’avais organisé. Il y a maintenant 4 ans je crois. C’est un endroit, ces cercles qui permettent peut-être de dire en se trompant moins ou bien différemment : “on se connaît”.

Je m’étais dit justement que j’aimerais bien savoir ce qu’il devient. Chacun est tellement passionnant, par ses différences, par ses ressemblances.

Mais c’est sa femme, Magali, qui m’a contactée. C’est elle qui me suit, qui lui lit mes aventures certains soirs…

Et nous voilà soudain ensemble dans cet appartement à Istanbul où un chat vient de découvrir un scorpion dans une chaussure.

En découvrant John, me voilà dans un saut d’espace-temps…

J’ai regardé aussi pendant le parcours, des photos des marathons quand il y avait mes enfants. Ça m’a paru tellement loin.

J’ai pas la phrase d’un bon chapitre pour la fin.

La fatigue peut être…

Mais j’ai des PS…

PS : Merci à tous pour votre soutien, votre présence, même en silence, vos commentaires, vos réflexions, notamment hier qui m’ont aidées à trouver mon chemin. J’ai beaucoup beaucoup de chance 🙏🥰💖💫

PPS : J’ai aussi beaucoup pensé à nos amis Syriens. Merci tout spécialement à Kamel qui m’a éclairé sur la réalité tellement plus complexe, dramatique et sublime que ce que notre parole officielle en dit.

J’aurais adoré vous rencontrer, voir vos paysages, vos mers, vos visages et se dire que le meilleur en nous, se verra chaque jour davantage lorsque d’autres essaieront de l’éteindre.

Mon but est d’aller à ce que je considère comme la source symbolique de notre incapacité à aimer. Qui est sans doute aussi la source nécessaire à notre apprentissage. Si je dois prendre des risques inconsidérés, ce sera à la 89e minute. Ce sera ni dans les vestiaires, ni à l’entraînement, ni sur la route du stade. Ce sera lorsque notre équipe sera poussée par le vent de l’espoir. A ce moment là j’aurais à jouer moi aussi le rôle qui est le mien pour écrire notre belle histoire.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *