Marathon 23/100 : 26 km, (Fideris – Davos)
“Le silence est l’élément dans lequel se façonnent les plus grandes choses”.
Phrase anonyme transmise par Éléa depuis son cahier de texte.
Voici l’étape très particulière. Une étape courte dans laquelle j’ai eu beaucoup de plaisir. Parce que j’avais l’impression d’arriver au bout de quelque chose. Parce qu’on était aujourd’hui complètement dans la course nature que j’affectionne. Parce que j’ai la chance que Laurent Viaud, le kiné que mon corps adore, m’a dit, “t’inquiètes pour ton genou. Tu étires bien les ischios et tu masses”. Il m’a même dit où c’est les ischios. Et puis et c’est le point le plus important, c’est la dernière étape avec cette bénite organisation.
On vous explique dans la vidéo ci-après pourquoi on fait le choix avec Joël d’arrêter de faire route ensemble.
Si tant est que ce soit réellement nous qui en ayons décidé. J’ai plutôt le sentiment que c’était écrit. Qu’il me fallait de l’aide pour oser démarrer, pour réussir.
Me viennent ces paroles :
“On reconnaît le bonheur paraît il au bruit qu’il fait quand il s’en va” – Renaud dans Boucan d’enfer
Une nouvelle aventure va maintenant commencer. Différente et nourrie de tout ce qu’on vécu.
PS : Sans rapport, pour ceux qui le souhaitent, vous pourrez découvrir la pièce de théâtre que j’ai écrite et que nous avons joué avec les amis de Familles rurales Sainte Gemmes sur Loire.
Merci à Aubin et son papa Yan qui nous ont fait ce sublime cadeau de cette captation.
PPS : Merci à tous de vos soutiens.
PPPS : Je communique actuellement avec une personne d’origine lybienne qui me recommande de contacter l’ambassade syrienne à Paris pour essayer d’obtenir un visa et le droit exceptionnellement de traverser ce pays. Joël a accepté d’essayer de faire cela. Mais si certains d’entre vous ont des contacts potentiellement activables, je suis très preneur. Plus ils seront contactés, plus ils entendront l’importance pour ce projet que je traverse ce pays légalement.
PPPS : on espérait rencontrer 1 personne parlant français, on en a eu 3. Fergus, Pierre et Lars.
Antoine VERNIER, sociologue, vit à Angers dans une cabane sans eau et sans électricité.
En 2022, il court 23 marathons de suite jusqu’à Davos. De ce voyage, il réalise un documentaire « Et si on parlait d’amour !? » et en écrit un livre qui porte le même titre.